Mardi 5 juin 2007
Très cher petit-fils Emmanuel.
Toi, mon petit enfant de 3 ans à peine révolus.
A peine sorti de l'oeuf, ton niveau de conscience ne te permet pas de mesurer la réalité de ton environnement qui pourrait être si grand, mais qui se trouve très limité puisque tu ne peux pas sortir, puisqu'on ne t'autorise pas à te promener, au moment où tu fais tes petits pas encore incertains, tu ne te rends pas compte des risques auxquels tu es exposé. Que tu as besoin de ta petite maman pour qu'avec tout son amour non seulement elle te protège, mais aussi pour qu’elle te donne la main et te soutienne aux moments où tu trébuches, au moment où tu tombes.
Pour qu'elle te guide, afin que ton chemin ne soit pas si hasardeux et dangereux. Et ainsi qu’elle t'écarte de tous les pièges et de tous les risques auxquels les enfants comme toi sont exposés. Mais on nous a dit qu'elle n'était pas près de toi. Est-ce vrai ? Serait-il possible qu'elle ne puisse pas te protéger ? Prendre soin de toi ? Qu'elle ne puisse pas te donner son affection comme toutes les mères le font, alors qu'elle devrait pouvoir le faire ? Qu'on l'a maintient isolée et que tu es séparé de ta mère ? Comment cela est-il possible ? Pour te faire souffrir, ils font souffrir ta mère...Ils me font souffrir aussi, moi, ta grand-mère. J'ai cru comprendre que tu es très mignon, très aimé, qu'à leur manière ils veulent te protéger. A ton âge tous les enfants sont charmants, tu commences à découvrir le monde, à le connaître, à essayer de te trouver. C'est pour cela que tu cours tant de dangers. Combien je voudrais pouvoir te protéger.
Combien je voudrais pouvoir te gâter !
Combien je donnerais pour te voir !
Combien je donnerais pour te tenir dans mes bras !
Je ressens une infinie nostalgie !
Je me souviens de l’époque où ta mère avait le même âge. A trois ans elle était très mignonne, son sourire était enchanteur, ce sont ces moments-là que je ne pourrais jamais oublier. Son sourire candide m'accompagne toujours dans mes souvenirs...Ses petites joues roses, bien pleines...si tendres.... si adorables.. Je me rappelle d'elle avec ses petites boucles blondes et je t'imagine toi, mon Emmanuel adoré. Je t'imagine ressemblant sûrement à ta mère si belle, qui depuis toute petite nous a apporté tant de joie, et tant de bonheur pour son père, car après quatre fils, nous recevions un cadeau merveilleux, Dieu nous comblait largement, avec l'arrivée dans notre foyer de notre fille adorée que nous avons baptisé Clara Leticia qui signifie en latin “pure joie ".
Ce nom fut choisi par mon père, peut-être parce que moi aussi je fus pour mes parents source de bonheur, le même que celui que nous avons ressenti quant ta mère, notre fille adorée, est née. C'est pourquoi nous portons le même nom.
Combien vous me manquez tous les deux, combien je voudrais que les choses changent ! Comme les choses devraient changer.
Combien nous voudrions arriver à vous voir, vous embrasser très fort. Vous avoir très près de notre coeur.
Nous voulons votre liberté !.. Est-ce possible ? Nous voulons que vous soyez libres ! Emmanuel chéri, un jour tu grandiras et tu pourras lire ces lignes, j'espère qu'il ne sera pas trop tard pour moi.
Et que tu t'en seras sorti. Et, par-dessus tout, que de ce que nous impose la vie aujourd'hui, tu en tires une leçon utile.
Avec tout mon amour, ta petite grand-mère, Clara.
Autorité palestinienne 100 jours de détention pour Alan Johnston
Mobilisation de Reporters sans frontières à Paris, Londres et dans les pays arabes
20.06.2007 - Cela fait 100 jours que le correspondant de la BBC, Alan Johnston, est détenu à Gaza. A l’initiative de Reporters sans frontières, plus de cent médias du monde entier ont lancé un appel à la libération des 15 journalistes retenus en otages en Irak et à Gaza. L’organisation a réuni les logos de tous ces médias sous la tour Eiffel, à Paris, afin de symboliser l’ampleur de cette mobilisation.
Le 20 juin prochain, cela fera 100 jours que le correspondant de la BBC est retenu en otage à Gaza.
Jamais une prise d’otage n’a duré aussi longtemps dans les Territoires palestiniens. Avant son kidnapping, Alan Johnston exerçait simplement son métier de journaliste, s’efforçant de rendre compte de manière objective des évolutions sociales et politiques de cette région meurtrie.
Reporters sans frontières lance un appel à 100 médias du monde entier afin qu’ils se mobilisent en demandant la libération d’Alan Johnston et des 14 autres journalistes actuellement retenus en Irak.
Voici le texte auquel nous vous proposons de vous associer : « Libérez Alan Johnston, otage à Gaza depuis le 12 mars 2007 et les 14 autres journalistes kidnappés en Irak »
Nous, représentants de 100 médias à travers le monde, appelons à la libération des 15 journalistes actuellement retenus par leurs ravisseurs, en Irak et à Gaza. Ces hommes et ces femmes n’ont fait qu’exercer leur métier de journaliste et ne sont coupables d’aucun crime, d’aucun délit.
Nous lançons un appel aux ravisseurs d’Alan Johnston, Rim Zeid, Marouane Khazaal, Salah Jali al-Gharraoui, Mohammed Abderrahmane, Bilal Abdelrahman Al-Obeidi, Samir Ali Saoud, Akil Adnane Majid, Karim Sabri Sharar Al-Roubaï, Ihab Mohammed, Talal Hachim Birkdar, Karim Manhal, Thamir Sabri, Sabah Salman et Salam Douhi Al-Soudani afin qu’ils les libèrent au plus vite, ainsi que tous les autres otages détenus dans le monde.
Reporters sans frontières demande aux médias acceptant de s’associer à cet appel d’envoyer leur logo par email à presse@rsf.org avant le vendredi 15 juin 2007. Ces logos doivent être des fichiers vectorisés en format Illustrator ou bien des fichiers EPS 300 dpi de dimensions 20cm x 20 cm minimum.
Le mercredi 20 juin à 11h00, l’association de défense de liberté de la presse présentera ces 100 logos sur la pelouse du Champ-de-Mars, à Paris, en face de la tour Eiffel, afin de symboliser l’ampleur de cette mobilisation internationale.
Pour mener cette action, nous avons besoin de 100 personnes. Si vous êtes disponible à cette date, venez nous aider en confirmant votre présence à lilia@rsf.org ou par téléphone au 01 44 83 84 56 avant le 15 juin 2007.
LA GRANDE MARCHE DE
LA DETERMINATION
INGRID BETANCOURT
EST VIVANTE
MOBILISONS- NOUS POUR
SA LIBERATION
VENDREDI 1er JUIN à 18H00
Place DARCY
Le numéro 2 des FARC s’adresse à Nicolas Sarkozy
L’interview en intégralité
La réaction du Comité de soutien
Ingrid Betancourt est en vie : des informations sur ses conditions de détention
De qui se moque donc le Président colombien ?
Au regard de l’actualité, il est important que les Françaises et Français montrent combien ils sont résolus à ce que la libération d’Ingrid Betancourt intervienne dans les plus brefs délais. C’est pourquoi nous vous invitons à être présents lors de la grande Marche de la Détermination qui partira à 18H00 de Notre-Dame de Paris pour rejoindre l’Hôtel de Ville de Paris, ce mercredi 23 mai. A l’arrivée, la marche se transformera en rassemblement. Nous comptons sur vous toutes et tous pour également faire passer l’information à vos proches, collègues, amis et famille.
Plus d’informations
Alors que les enfants d’Ingrid Betancourt venaient de rencontrer Nicolas Sarkozy, Alvaro Uribe a réalisé une sortie des plus inattendues en demandant aux généraux colombiens de sauver militairement Ingrid, action qui met en péril l’otage franco-colombienne.
Connaître la réaction du Comité de soutien
Comme nous vous l’annoncions, Mélanie et Lorenzo Betancourt se sont entretenus avec le Président de la République Française, vendredi 18 mai, durant une demie-heure.
Les déclarations de Mélanie Betancourt à la sortie de l’Elysée
Le 8 mars dernier, lors de la soirée consacrée aux femmes d'Afrique, l'association Libertés-Culture avait fait circuler une pétition concernant Serkalem Fasil, journaliste ethiopienne en prison depuis un an avec un bébé ....
Elle est désormais libre.... Merci à toutes les personnes ayant porté leur signature
Le combat continue pour Tatiana Mukakibibi!
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=108
SAMEDI 5 MAI à 17H00 CAFÉ LE MARÉCHAL 2 AVENUE MARÉCHAL FOCH |
Dans certains pays, un journaliste peut passer plusieurs années en prison pour un mot ou une photo. Parce que emprisonner ou tuer un journaliste, c’est éliminer un témoin essentiel et menacer le droit de chacun à l’information, Reporters sans frontières, fondée en 1985, œuvre au quotidien pour la liberté de la presse. | | |
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